
Le dessin et la plage ont toujours fait partie de ma vie.
J’avais 3 ans lorsque j’ai pris mon premier cours de dessin. Pendant des années, j’ai développé cette passion avec Laure, une professeur des beaux-arts, qui m’a encadré durant des années et avec qui j’ai appris la qualité d’un bon tracé, les techniques de visualisation des proportions et la maitrise du jeu des contrastes.
La plage, elle, n’était jamais bien loin. J’ai la chance d’avoir des parents amoureux de ce paysage, alors autant vous dire qu’elle était mon terrain de jeu avec ma grande sœur. Cette étendue, cette vue et ces couleurs ainsi que l’ambiance qui s’y trouvait me faisaient toujours le même effet, j’y étais bien !

@emilie beaulieu.

Réalisation d'un dessin lors de mon passage sur les plages de Quiberon.
@emilie beaulieu.
Et puis vint ce jour de 2019. Celui où j’ai découvert que je pouvais réunir ma passion du dessin et mon amour pour la plage en une action ! Le BeachArt ! En voilà un mot que je ne connaissais pas, mais qui pourtant allait tout changer dans ma façon de faire, de voir.
J’avais enfin trouvé ma page blanche pour exprimer ma créativité !
J’ai alors testé encore et encore cette nouvelle pratique. J’appliquais ce que m’avait enseigné Laure, seulement mon nouveau support me résistait. J’ai alors dû m’adapter à cette nouvelle feuille, à ses contraintes, mais j’apprenais à les maitriser. Mais de toute façon, cela m’excitait encore plus ! J’avais 14 ans.
Après plusieurs tests, je maîtrisais le BeachArt !
Seulement, j’avais comme une sorte de frustration, car je n’arrivais qu’à dessiner des mandalas…
C’est très joli, mais j’aspirai à autre chose, et c’est une belle et inattendue rencontre qui a tout déclenché. Cette personne m’a comprise et a su me faire totalement sortir de ma zone de confort. Elle m’a motivée à me surpasser, à la défier même, car oui, cette personne pratique aussi le BeachArt, mais à un niveau bien supérieur au mien. JBenArt, le PRO du BeachArt français, venait de débloquer « l’artiste » qui était en moi ! Ce fut une vraie évolution dans mon art de par cette rencontre. Merci JBenArt pour ton soutien !
J’étais maintenant capable de plus, bien plus même ! J’avais alors 15 ans.

Mandala réalisé sur les plages de Saint-Brévin-l'Océan.
@emilie beaulieu.

Émilie et moi lors de l'exposition à la fan zone de Saint-Brévin pour les JO.
@jean jack moulin.
Fin 2020, c’est une autre belle rencontre qui va me secouer. Celle d’Émilie BEAULIEU, photographe et vidéaste, qui va m’apprendre à apprécier la qualité d’une belle image. Afin d’encrer mes réalisations sur le sable, je les prenais en photo, mais j’étais loin d’imaginer tout ce qu’Émilie allait apporter dans ma pratique. Ça a commencé par la maitrise de la photographie au sol, puis tout le traitement de retouche et enfin par l’acquisition d’un drone. Encore une révélation pour moi ! J’ai vu évoluer mes prises et la qualité de mes photos et j’adorais le rendu.
J’ai vu mon art évoluer pour la seconde fois et prendre une toute nouvelle dimension. Je pouvais alors rêver de tirage d’art. J’avais 16 ans.
Vient ensuite la période de maturité avec des demandes de particuliers, de professionnels, d’associations, de festivals et même des interviews télé et web. Mon art intriguait et les gens appréciaient.
Je me suis alors frotté à ce monde d’adulte. J’ai pris de l’expérience, je me suis fait connaitre et ai développé sagement mon réseau.
J’avais un bon niveau et j’étais assez satisfait de mon parcours. Mais une autre rencontre (et oui, encore une) va me perturber. Celle de NDO, un autre Beach Artist. Il a su m’aider à prendre conscience de l’espace d’une plage et d’en jouer. Mes dessins étaient grands, mais là, je pouvais voir encore plus grand ! Merci Frédérique. J’avais presque 18 ans.

Passage au TEDx de La Baule 2023.
@emilie beaulieu.

Réalisation du portrait de Jean-Pierre Pernaut en collaboration avec NDO,
lors du festival de beachart à Fort-Mahon-Plage.
@arteffetmer.
Puis 2023 ! L’année où j’ai pu m’ouvrir au monde en créant mon entreprise afin de mettre mon talent à la disposition des autres. Après 4 ans d’apprentissage, de remise en question et de défis, j’étais enfin prêt à vivre cette expérience et à vous la partager. Je propose donc aux entreprises un encart publicitaire grandeur nature en reproduisant leur logo sur le sable. Effet garanti pour le public !
Mais je n’ai pas encore fini d’apprendre et de m’améliorer.




Après le rêve, la réalité avec la mise en place de la vente de mon art éphémère et unique en tirage d’art. C’est une chose qui me tient à cœur, car pour moi, avoir mes œuvres figées en photos au format impression est comme un aboutissement de mon travail.
Mais les voir encadrées et accrochées aux murs de mes clients, c’est le graal !
En parallèle, j’ai suivi des études d’infographie. L’idée de pouvoir créer toute l’identité visuelle d’une activité me plaisait, j’ai donc pris la décision de me former et cela m’a beaucoup apporté pour la propre identité de mon entreprise.

Tirage photo encadrée chez Studio Cadre de Pornic.
@arteffetmer.
Côté beachart, j’ai décidé de régler mon petit souci de perspective, bah oui, car avec le drone, la vision n’était pas tout à fait juste en fonction de là où il se trouve. Je me suis donc mis au défi des dessins en 3D pour encore plus de réalisme, car, comme vous l’aurez compris, j’aime le réalisme ! Bref, j’ai le souci du détail… (Merci Emilie…) Mais je vous rassure, je me soigne !
J’avais presque 19 ans.


Actuellement, j’ai créé mon entreprise, je développe mon réseau et mon art. J’apprends beaucoup de tout ça et j’adore ! Vivre de sa passion est compliqué, mais c’est aussi hyper formateur, dans bien des aspects pros et perso, hyper excitant et hyper gratifiant. Cela me fait grandir en tant qu’homme.

@emilie beaulieu.
Alors, merci de me soutenir de quelque façon que ce soit.
J’apprécie énormément les retours que je peux avoir sur les réseaux sociaux et je ne vous parle même pas de toutes ces merveilleuses rencontres que j’ai pu faire.
Ce soutien est important pour moi, il me motive et me fait grandir !
Merci !
Pierre-Louis Cullier.